Bien que les SCPI soient des titres de propriété, l’investisseur en y souscrivant, place son argent dans la pierre. L’immobilier a toujours su se montrer comme étant une valeur refuge. Vigilance cependant car le rendement peut baisser pour les SCPI les plus fragilisées et ce, si la crise perdure dans le temps. Les sociétés de gestion ont alors déployé des mesures de soutien et d’accompagnement des PME locataires qui se retrouvent en position délicate pendant et à l’issue de la crise. Car c’est sur ces locataires que repose la capacité de la SCPI à redistribuer les revenus locatifs auprès des investisseurs.
Investir en SCPI, c’est détenir un patrimoine immobilier diversifié dans son portefeuille. Cette diversification est extrêmement importante et bénéfique en ce sens où les entreprises locataires ne sont pas touchées de la même manière et de la même intensité en cas de crise. Les SCPI peuvent donc survivre à une période de détresse en continuant à percevoir des loyers des locataires épargnées par le gel des activités.
Pour mieux sécuriser son investissement en période de crise, pourquoi ne pas se passer volontairement de dividendes pendant cette période incertaine tout en étant propriétaire de ses parts ? C’est l’achat en nue-propriété qui permettra à l’investisseur de profiter de cet avantage, en plus d’acquérir ses parts à prix décoté. La durée du démembrement peut prendre plusieurs années, en moyenne de 8 ans à 10 ans. Au moment où la période du démembrement expire, le souscripteur en nue-propriété devient pleinement propriétaire de sa SCPI, c’est-à-dire d’ici quelques années et lorsque la situation aura nettement évolué.